En aquariophilie, l’expression « reproduction asexuée » désigne un mode de reproduction ne nécessitant pas l’intervention de deux partenaires sexuels. Dans ce cas, un seul organisme parent est capable de se reproduire seul et de produire une descendance génétiquement identique à lui-même. Ce type de reproduction est commun chez certaines plantes aquatiques, coraux, et certains invertébrés comme les anémones ou les éponges.
Voici quelques exemples de méthodes asexuées de reproduction en aquariophilie :
1. **Bouturage** : C’est un procédé très courant dans la culture des coraux. Un fragment du corail est coupé et placé dans les conditions adéquates pour qu’il puisse se développer en un nouveau corail indépendant.
2. **Fragmentation** : Certaines plantes aquatiques et invertébrés peuvent se reproduire par fragmentation, où une partie de l’organisme se détache et se développe en un nouvel individu, comme c’est le cas avec de nombreuses espèces d’étoiles de mer.
3. **Stolons ou rampants** : Les stolons sont des pousses horizontales émises par certaines plantes aquatiques, qui permettent la croissance de nouveaux individus à une certaine distance du parent.
4. **Fission binaire** : Certains organismes simples comme les planaires peuvent se diviser en deux, et chaque moitié devient un nouvel individu complet.
La reproduction asexuée permet une colonisation rapide de l’environnement, car elle ne dépend pas de la présence d’un partenaire pour se reproduire. Toutefois, elle présente aussi un inconvénient majeur, celui d’une diversité génétique faible, qui rend les populations moins résilientes face aux changements de l’environnement ou aux maladies. En aquariophilie, la diversité génétique est souvent maintenue par l’introduction de nouveaux spécimens ou par la reproduction sexuée périodique, lorsque cela est possible.